Pour la journée du patrimoine, nous nous sommes promenés dans le quartier de St Michel, en poche, le livre de Sylvie Dodeller,Promenons-nous à PARIS.

©Sabrina Penniello.

Ce livre est conçu un peu comme un guide, j’aurai d’ailleurs l’occasion d’en reparler. En attendant place à notre journée du patrimoine à travers les époques, loin, très loin dans le passé. Nous sommes en -50 avant J.C. et pour ça on à pris le RER B délire non ? A la station Luxembourg, c’est plus simple et le quartier est agréable. Le point de départ se situe à l’angle de la rue Soufflot et de la rue Saint-Jacques. Sylvie Dodeller nous apprend que lorsque les tribus gauloises ont cédé face aux Romains ils ont perdu certes, mais en échange il ont gagné une civilisation ordonnée, propre et luxueuse. Les Romains ont bâti Lutèce avec ordre et rigueur. Un quadrillage avec des rues parallèles(cardo) et perpendiculaires (decamunus). Dont une qui est la principale le cardo maximus. Et justement la rue St Jacques est le cardo maximus de Lutèce. On tourne le dos au Panthéon et oui, on le snob, pour descendre la rue soufllot jusqu’au boulevard Saint-Michel. C’est là au n° 63 que l’on découvre le premier vestige de cet époque Gallo-romain. A l’entrée d’un parking sous terrain. On descend les marches du parking et derrière la porte vitrée se trouve une partie du mur des fondations du Forum. Si vous trouvez la porte fermée et elle le sera, point de panique faites comme moi. J’ai sonné à l’interphone et j’ai demandé  » Bonjour monsieur, nous souhaitons voir le mur du forum et faire des photos, vous voulez bien nous ouvrir svp ? » Le gars très sympa, nous ouvre.
63 Bd Saint-Michel.

On continue sur le boulevard St Michel jusqu’à la place de la Sorbonne. Le quartier n’a finalement pas changé. Il a traversé les époques mais comme dans l’antiquité il y a foule. Ici même, les habitants de Lutèce faisaient leur shopping (étoffes,poteries…) Aujourd’hui brasseries, Mcdo et boutiques de fringues ont remplacé les étalages de pain à   l’épeautre, et de soupe de fèves.

Direction les Thermes. Au bout de la place de la Sorbonne, se trouve la Sorbonne et à gauche la rue du même nom que l’on prend. On peut profiter pour faire une pose dans le square Paul-Painlevé,et aller faire la bise a Remus et Romulus. La Louve est là dans ce jardin.On traverse ensuite la rue des Ecoles qui nous mène au musée national du moyen âge. Le musée de Cluny

 

 

Dans le livre on nous indique qu’il faut contourner le musée par la gauche mais, on a préféré le visiter. C’est journée du patrimoine quoi. Alors on en profite pour entrer dans ce musée et on a pas regretté parce que les thermes on les voit de l’intérieur. Les romains prenaient particulièrement soin de leur corps. Ils avaient tout compris les ptis gars. Pour profiter au maximum des bains, il suffisait de suivre un parcours qui commençait par un peu d’exercices physiques sur des terrains de Gym les palestres. Ensuite ils prenaient une série de trois bains. Le tiède(tepidarium), le chaud (caldarium) que l’on voit depuis le boulevard St Michel et enfin un bon bain froid (frigidarium). 

Les Thermes de Cluny.

La balade se poursuit en traversant le jardin médiéval. Et dire que pendant des années je passais devant sans jamais y entrer. Ce jardin est très mignon, zen. On est au plus près des vestiges romains. On sort du jardin pour prendre a droite le boulevard d’un autre Saint. Le boulevard St Germain. On poursuit sur ce boulevard jusqu’à la rue Monge. L’entrée des arènes est au numéro 49.
Les Thermes depuis le boulevard Saint-Michel.

Le jardin médiéval.

 

Et voilà nous y sommes le parcours est terminé. Alors vous avez aimé ? Si oui pousse en l’air, et si non ….faites entrer les lions   !!!

Dans ce guide on retrouve également Paris au Moyen-Âge, le Louvre à travers les siècles, le Marais auXVIIè siècle, Versailles et ses jardins, Saint-Germain-des-Prés au XVIIIè siècle, le quartier Bourse-Opéra au XIXè siècle, un village à Pari Montmartre au tournant du XXè siècle, la Seine au fil de l’eau.
Un guide à avoir absolument. Pour vous le procurer, cliquer sur sa couverture;