Ce musée qui abrite des oeuvres du Moyen-âge est avant tout un lieu antique. Ici même se trouvaient les thermes gallo romains. A l’époque où Paris était encore Lutèce ces thermes s’étendaient sur une superficie d’environ 6000 m2. De la montagne Sainte-Geneviève jusqu’à la Seine. Leurs ruines sont visibles depuis les boulevards Saint-Michel et Saint-Germain. Aujourd’hui encore on peut voir ce qu’étaient « ces bains romains », grâce au Frigidarium, cette immense salle voûtée, partie intégrante du musée dont la voûte mesure 14 mètres de hauteur. On le traverse en visitant le musée. Non mais la salle de bain de ouf!


L’année dernière lors des Journées Européennes du Patrimoine les enfants ont appris un tas de choses sur les origines de cet endroit. Promenade au cœur de Lutèce ou comment vivaient les p’tits Parigots de l’Antiquité. Aujourd’hui on va parler du musée et des œuvres qu’il abrite. De sa collection qui nous vient tout droit du Moyen Âge.

Ce musée est installé au sein de deux monuments. Les Thermes gallo-romains et l’hôtel des abbés de Cluny.
L’heure de gloire de l’Empire romain passée, les Thermes sont laissés à l’abandon. Il en reste aujourd’hui des ruines magnifiques. Ce « terrain » laissé en friche a été racheté par un abbé.
Quel abbé ? J’vous le donne en mille, l’abbé de Cluny voyons ! Pierre de Chalus abbé de Cluny. Cette demeure sera le pied-à-terre des membres de l’ordre bénédictin de l’abbaye de Cluny près de Mâcon, en Bourgogne. Cette propriété privée (elle appartient aux abbés point barre) est parfois mise à disposition des pouvoirs non religieux. La veuve de Louis XII, Marie d’Angleterre, sœur du cruel Henri VIII s’y est installée. C’était sans compter sur le cousin de son défunt mari François 1er qui l’expulse sur sa terre natale l’Angleterre.
La Révolution a fait de cette demeure « bien national ». Au début du XIXème siècle un conseiller à la Cour des comptes Alexandre du Sommerard va en faire un musée. Sommerad est surtout un grand collectionneur d’objets du Moyen-Âge et de la Renaissance, un passionné.
Nous voulions en savoir plus sur cette période du Moyen-âge qui fascine toujours autant, et surtout rencontrer « La Dame à la Licorne » . L’année dernière nous l’avions loupée…pfff elle s’était barrée au Japon l’aut’!
La Dame à la Licorne c’est le grand trip de Jean-Jean. Il m’en a très souvent parlé. C’est à l’occasion d’une visite scolaire qu’il a découvert cette oeuvre. Pas en accompagnant les « Frères Caca » mais lorsqu’il était lui même au collège. Je ne sais pas ce qu’elle lui a fait la Dame en question mais il ne s’en est jamais remis. Il avait 14 ans à l’époque. Je crois qu’il a eu le coup de foudre tout simplement.
Mais qui est cette Dame à la Licorne ? Et bien mon enfant, viens là que je t’explique. La Dame à la Licorne est une série de 6 tapisseries exposées au Musée Cluny. Cinq d’entre elles forment une allégorie aux 5 sens. La sixième nommée « Â Mon seul désir », n’a jamais vraiment été interprétée. Le 6ème sens peut être ? Allez savoir. Certains affirment qu’elle représente Marie d’Angleterre.






Parce qu’ il y a une vie après la Dame à la Licorne, on vous raconte ce que nous avons aimé dans ce musée. Tiens la Licorne, cet animal légendaire a paraît il existé à cette époque. Enfin c’est que l’on veut nous faire croire, parce qu’aujourd’hui plus personne n’est dupe, nous sommes bien plus intelligents que les gens du Moyen-âge (cliché, préjugé). A cette époque les voyageurs racontaient leur rencontre avec la créature. Allant jusqu’à apporter la preuve de leur récit. Rhoo les mythos ! Tout le monde à reconnu la dent d’un narval.

Comme elle l’était au Moyen-Âge, la religion est très présente au Musée Cluny.

Saint-Denis


Nicolas Flamel a existé, mais dire qu’il était copain avec Dumbledore, désolée les kids on n’a trouvé aucune preuve.

Ce qui nous a intrigué parmi toutes ces œuvres, ce sont les 28 statues qui ornaient la façade de la cathédrale Notre Dame, les Rois de Juda. Les saccages causés lors de la Révolution les ont détruites. On n’a plus entendu parler de ces statues jusqu’à ce jour de 1977 où, on en découvre un grand nombre lors des travaux d’un hôtel particulier du 9ème arrondissement. Elle sont exposées ici au musée Cluny. Quant à celles qui ornent la façade de Notre Dame ce sont des copies.


Après les têtes, les corps.

Adam sans son Eve.

La collection expose également des objets du quotidien.
Mesure pour la Dîme.

Chaussure du XIVème siècle.

La guerre tout comme la religion est étroitement liée à l’histoire médiévale.


La collection de ce musée est un vrai trésor.
Métro ligne
Station Cluny-Sorbonne. Plus d’infos sur leur site.
http://www.musee-moyenage.fr/
Les musées ça creuse, alors direction le Sud Tunisien juste à côté pour une délicieuse pâtisserie orientale. Aux beaux jours on en profite pour faire une petite pause au square Paul Pain-Levé juste en face, caresser la godasse de Montaigne et faire la bise à la Louve Capitoline.
Mais si, c’est écrit sur l’épitaphe de Nicolas Flamel « A Nico, l’un de mes best. AlbyD » Une bien belle découverte ce musée. En tant que fan d’histoire je ne peux qu’adorer, à faire la prochaine fois dans la capitale ! Du coup j’ai parcouru quelques pages wikipédia sur la licorne c’était très intéressant ! Merci pour la visite !
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Merci à toi Jules.
Oui c’est vrai cette histoire de licorne c’est très intéressant et surtout très impressionnantes toutes ces tapisseries.
Ce musée est superbe. On y est bien, il est tellement spacieux.
Sais tu que la maison de « Nico » existe toujours, dans le 3ème arrondissement.
C’est aujourd’hui un restaurant (parait il très bon).
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Oh oui je te le conseille, d’autant que le quartier est sympa. Plus loin vers le boulevard St Germain tu auras les Arènes de Lutèce.
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