…et je fais des sculptures monumentales.
Il est encore temps d’aller voir l’exposition consacrée à Nikki de Saint Phalle au Grand Palais. Cette exposition est exceptionnelle.
Je n’arrête pas de rabâcher, « à la maison on n’est pas très » art moderne ou contemporain…et pourtant on a adoré.

A part la fontaine Stravinsky près de Beaubourg cette artiste pourtant très populaire je ne connais pas vraiment. Lors de cette expo c’est à Mary que je pensais (je sais combien elle est fan de Niki de Saint Phalle).
Mary c’est pour toi.
Son travail est sensationnel. Que l’on soit fan ou pas, on ne peut pas y être indifférent.
Une rétrospective nous présente l’artiste et en ensuite ça va très vite. J’avoue très honnêtement avoir eu du mal à apprécier les deux trois premières œuvres.
Désolée, je suis de ceux qui ne comprennent pas que l’on puisse entrer en transe pour trois bouchons en plastique collés sur une planche en bois. C’est un peu réducteur mais vrai.

Très vite j’ai commencé par être captivée et intriguée par toutes ses réalisations. C’est énorme. On en prend plein les yeux.

On est bien entendu sous le charme de cette « Nana » (bhoo le sale jeu de mot).

Nikki de Saint Phalle est complètement délirante, c’est une hystérique. Attention je n’insulte pas l’artiste bien au contraire. L’entendre parler, et la voir créer m’a fait penser à Camille Claudel. Une démente, une révoltée. Cette Nana est entière. Allez y ! Emmenez vos enfants, il y a tellement de belles choses à leur montrer, à découvrir. Il y aussi des choses dures, cruelles qui nous apportent une réflexion. Nikki de Saint Phalle règle ses comptes.
Ce Napoléon en jupon comme elle le dit elle même est brut, franc, tranchant et attendrissant.






Cette exposition touche à sa fin, mais il est encore temps d’y aller dépêchez vous les amis. (Jusqu’au 2 février).
GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris
ENTREE DU PUBLIC
Nef du Grand Palais
Entrée Winston Churchill, avenue Winston Churchill, Paris 8ème.
Une réflexion sur “Moi, je m’appelle Niki de Saint Phalle…”