Jeudi dernier nous avons fait la connaissance de La Féline. Une rencontre en douceur à l’occasion d’une interview ou plutôt d’une discussion avec le DJ Dave Haslam. C’était au Silencio juste avant de nous offrir un concert privé, très intime et chaleureux.
Même si l’anglais reste la langue de la musique comme elle l’a souligné dans l’interview, Agnès (son vrai nom) met un point d’honneur à défendre la langue française, et elle la défend bien.
Il suffit d’entendre sa voix, de la voir jouer de la guitare (sa bonne vieille guitare des 60’s), d’écouter ses paroles et de la voir sur scène. Encore une artiste française vraiment talentueuse qui nous a offert une belle soirée.

« Découvrir la musique de la Féline, c’est découvrir celle qui l’incarne : une personnalité à part dans le monde de la pop « à la française », une personnalité hybride. Incarnation brune et graphique de La Féline, voix suave et guitare électrique, Agnès Gayraud écrit et réfléchit, aussi, sur la musique des autres. Qu’elle ait choisi pour terrain de jeu la pop, spontanée par essence, n’est sans doute pas un hasard. Loin de toute fausse lucidité, Agnès fait vœu de candeur dans ses propres chansons, nourries d’un imaginaire de cinéma, de mangas et de mythes anciens comme d’archétypes populaires. En 2014, elle a sorti Adieu l’enfance un premier album remarqué de chansons pudiques et poignantes. Son deuxième album, à paraître chez Kwaidan Records en janvier 2017, poursuit son compagnonnage avec l’arrangeur et réalisateur Xavier Thiry. Elle l’a conçu dans une grande bâtisse en Picardie, au milieu d’autres artistes et de quelques paons, et quelque chose s’est libéré en elle. Elle s’y rêve guerrière impitoyable (dans le morceau « Trophée », co-composé avec Mondkopf) ou sauvageonne à la Miyazaki. Dans ce premier avant-goût d’un album qui devrait compter,« Senga », nouveau single qui sera disponible le 23 septembre, signe un passage de relais : dans le miroir des eaux, Agnès la féline devient Senga qui parle aux loups, Senga qui grimpe aux arbres et connaît les secrets de la forêt. On suit ce chant hymnique et ce saxophone percussif se frayer un chemin entre les hautes herbes, vers une révélation supérieure. Car l’aura d’Agnès inspire une totale confiance. A mesure qu’elle mûrit et affirme sa voie de plus en plus singulière, il y a, dans sa douceur, la puissance d’un don de divination. Et aux divinations de La Féline, n’en déplaise à la raison, on n’a qu’une envie, c’est de s’abandonner. »
On accueille son EP comme il se doit et lui souhaite tout le succès qu’elle mérite. Evidemment on l’a à l’œil puisque c’est notre coup de cœur musical.
Son nouvel EP SENGA sous le label Kwaidan Records vient sortir. Il est doux, poignant, et tripant. Une mise en bouche avant la sortie d’un second album prévu pour début 2017.
Déjà quelques dates pour la voir sur scène.
08/10/16 MERY SUR OISE 95 La Luciole – En Solo
14/10/16 PARIS 75 MaMa Festival – 3 Baudets
15/10/16 BORDEAUX 33 Iboat – En Solo
Allez vous promener sur son site et son blog c’est ici: https://lafelinemusic.com/