« En 1969, le Président Georges Pompidou décide d’affecter le plateau Beaubourg à la construction d’un centre culturel pluridisciplinaire d’un type entièrement nouveau »
« Conçu comme un « diagramme spatial évolutif » par ses architectes, Renzo Piano et Richard Rogers, l’architecture du Centre Pompidou présente des caractéristiques techniques qui la rendent unique au monde et en ont fait l’exemple »
« Le Centre Pompidou est inauguré le 31 janvier 1977. Dès son ouverture au public, le 2 février 1977, il rencontre un immense succès. Il devient vite l’un des lieux culturels les plus fréquentés au monde et l’un des monuments les plus visités de France. »
Beaubourg en chiffres
Le bâtiment s’étend sur 10 niveaux de 7500 m2.
12 210 m2 dédiés à la présentation des collections du musée national d’art moderne.
5 900 m2 dédiés aux expositions temporaires.
2 salles de cinéma (315 et 144 places).
Une salle de spectacle (384 places) et une salle de conférence (158 places).
Une bibliothèque de lecture publique associée (Bibliothèque publique d’information) de 10 400 m2 pouvant accueillir 2200 lecteurs.
Un centre de documentation et de recherche du musée – la Bibliothèque Kandinsky- ouvert aux chercheurs s’étend sur une surface de 2600 m2.
Beaubourg en couleurs.
La présence très forte de la couleur est l’une des caractéristiques de l’architecture du Centre Pompidou. Quatre couleurs fortes, le bleu, le rouge, le jaune et le vert, animent ses façades et habillent sa structure, selon un « code » défini par les architectes :
le bleu pour les circulations d’air (la climatisation)
le jaune pour les circulations électriques
le vert pour la circulation d’eau
le rouge pour la circulation des personnes (escalators et ascenseurs).
Qui aurait pensé que ce gros tas de tubes affreux et grotesques allait devenir un incontournable de la capitale. Euh…affreux et grotesques c’est pas moi qui le dis mais les gens. A l’époque de ce projet les Parisiens voyaient là leur quartier défiguré, sali pire souillé. Ok j’abuse un peu, mais juste un peu. En janvier 1977 Le Monde disait « Un coup de force, un viol, une sorte de King-Kong architectural » Alors que Pompidou souhaitait simplement « Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel comme on a cherché à en créer aux États-Unis avec un succès jusqu’ici inégal qui soit à la fois un musée et un centre de création où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audiovisuelle, etc. Le musée ne peut être que d’art moderne, puisque nous avons le Louvre. La création serait évidemment moderne et évoluerait sans cesse. La bibliothèque attirerait des milliers de lecteurs qui du même coup seraient mis en contact avec les arts. »
Arrivée à Paris en 1991 j’ai toujours connu ce paysage. Ce quartier sans Beaubourg est inimaginable. Je me souviens de cette « horloge » dans les années 90, un compte à rebours en seconde jusqu’à l’an 2000. On aime ce quartier entre les Halles et le Marais, son style, son ambiance, ses artistes de rue. Quartier historique est moderne à la fois.
En ce qui nous concerne Beaubourg a contribué à nous réconcilier avec l’art Moderne/Contemporain. Il faut dire que l’on a pas toujours été très copains. Notre première fois c’était lors de la nuit blanche consacrée à Dali.
Deux heures de queue, des gosses insupportables (les notres) pas convaincus d’avoir fait le bon choix pare ce que pas fans, on avait la foi quand même ce soir là. Et puis tout à coup Dali. Une superbe soirée ponctuée de ses œuvres, de sa voix et de son chocolat et de ses shot de pippermint à la mouche. Dali quoi!
Profitez de ce week-end anniversaire les amis, l’entrée sera gratuite, des festivités et un programme complet vous attendent. (pensez à la tente Quechua elle vous sera utile pour faire la queue)
Oh mais ce qui est bien avec ce genre de lieu est qu’il y a régulièrement des événements. Tu auras bien une prochaine occasion. Je te le souhaite en tous cas.
Sinon tu as l’espace Dali à Montmartre. Tu connais certainement déjà. 😉
En 77,j’étais dans le quartier, un choc de culture et d’architecture dans l’opinion, mais nous étions émerveillé de la place émotionnelle autour de Beaubourg
dommage que je ne puisse aller à Paris ce week-end, mais ma fille Nina a en profiter, merci pour ces photos! j’adore Dali….
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Oh mais ce qui est bien avec ce genre de lieu est qu’il y a régulièrement des événements. Tu auras bien une prochaine occasion. Je te le souhaite en tous cas.
Sinon tu as l’espace Dali à Montmartre. Tu connais certainement déjà. 😉
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oui, et à Bruges aussi….
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Ah super!
Bruges, je rêve de visiter cette ville.
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magnifique,oui et beaucoup de boutiques de chocolats, et un musée Dali permanent!
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Même nous, nous sommes venus !
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Manquer l’expo Magritte? Vous ? Impensable ! Inimaginable ! Surréaliste !😉
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Les mots sont justes !
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En 77,j’étais dans le quartier, un choc de culture et d’architecture dans l’opinion, mais nous étions émerveillé de la place émotionnelle autour de Beaubourg
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