Un deuxième article de gourmandises comme ça, juste pour le plaisir.
Le mois d’avril a vu un florilège de gâteaux, tartes, chocolats, biscuits, bons petits plats et j’en passe, défiler à l’occasion de notre rendez-vous #EnFranceAussi. Sur une idée original de Sylvie du blog le coin des voyageurs.
Ce mois ci, Pierre de Mon Grand-Est, nous a réclamé des gourmandises.
Ce matin je lis enfin l’article de Mali Que faire à Boulogne-sur-mer ? Et depuis ce matin donc, j’ai le mot Merveilleux en tête.
Depuis ce matin je parcours la Seine de long en large (euh pas à la nage hein) à recherche d’un joli pont pour le thème du mois de mai.
Vous allez me dire, ok et alors? Quel rapport entre un pont et un gâteau?
Et alors ? Et alors après avoir franchi le pont Marie, j’emprunte la rue du Pont Louis-Philippe et v’la ti pas que je tombe sur ça.
Aux Merveilleux de Fred.
Timing oblige (le thème gourmandise arrive à expiration ce soir à minuit) je vous fais un petit copier/coller des infos trouvées sur le site de la maison.
Je n’ai donc rien rédigé mais les photos sont de moi et je jure solennellement avoir mangé deux Merveilleux de Fred en rentrant cet après-midi. Un praliné et un café. J’avoue avoir hésité, moi qui ne suis pas fan de meringue.
Une cliente dans la file d’attente qui m’entendait le dire à Jean-Marc m’a vivement conseillée d’y goûter. Me promettant que j’allais me régalée avec ce gâteau délicieux et léger. Merci madame la cliente, sans toi je serai passée à côté d’une belle et gourmande découverte.
Le boss.
« Fréderic est né en 1963 et vit avec sa famille dans le nord de la France. Bercé dès le plus jeune âge par le rythme de cette passion, Frédéric a commencé sa formation d’apprenti pâtissier dès 14 ans. Ses principales quêtes, celles du plaisir, de la créativité et de l’exigence. Dès 1985 il revisite la recette du Merveilleux pour gagner en légèreté et le décliner en plusieurs parfums ; succès, la pâtisserie traditionnelle devient un produit populaire. Il y retravaille également la brioche et la dote d’une gamme de saveurs ; réussite, les Cramiques emballent leur public.
Les Merveilleuses et les Incroyables
Sous le Directoire (1796 -1799), la vie mondaine reprend. Des femmes célèbres telles que Madame Tallien et Madame Récamier ouvrent des salons qui sont le rendez-vous de la nouvelle élégance : les Merveilleuses et les Incroyables. Les Incroyables, jeunes gens aux manières efféminées, avaient pour seuls soucis le respect de leur bon plaisir. Quant aux Merveilleuses, elles renonçaient à toute pudeur, adoptant les costumes antiques ; tuniques libres de tout apprêt, parfois portées humides pour mieux dessiner les formes. Les concerts, les thés, les théâtres attiraient affluence de robes transparentes et de mentons embéguinés ; on rigaudonnait, on prenait des glaces chez Garchy et chez Velloni ; le pavillon de Hanovre faisait fureur : dans cette partie de l’ancien hôtel de Richelieu, les déesses couronnées de roses, parfumées d’essence, flottant dans leurs robes à l’athénienne, œilladaient aux Incroyables, agitaient l’éventail, allaient, venaient, tourbillonnaient, rieuses, chiffonnées, provocantes, le verbe haut et l’œil insolent. Frédéric Vaucamps se retrouve si bien dans la fantaisie des Incroyables et des Merveilleuses, que le nom de l’enseigne s’est très vite imposé…au masculin.
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Histoire de la Maison
Frédéric Vaucamps ouvre sa première pâtisserie artisanale à Hazebrouck en 1982 où il y travaille différents produits dont la meringue et la brioche. Quinze ans plus tard, il inaugure son premier magasin lillois : «Aux Merveilleux de Fred» dans le quartier du Vieux-Lille, rue de la Monnaie. Il y perfectionne sa propre recette de Merveilleux qui fera rapidement le succès de la Maison : meringue enrobée de crème fouettée au chocolat, recouverte de copeaux de chocolat noir. Son secret : une meringue fondante inimitable qui confère à ce gâteau légèreté et finesse. L’engouement est immédiat. Les clients se pressent et font la queue pour goûter les Merveilleux individuels ou déclinés en gâteaux à se partager en famille ou entre amis. Jouxtant les Merveilleux, autres viennoiseries, dont le fameux Cramique, décliné aux raisins, sucre et chocolat ; hommage quotidien à la gourmandise belge, permettent à chacun d’y trouver son compte. Aux Merveilleux de Fred s’installe à Paris en 2008 au plus grand bonheur des parisiens. Depuis cette date, plusieurs enseignes ont vu le jour en France. En parallèle de ces ouvertures sur l’hexagone, Frédéric Franchit à nouveau les frontières : Londres en 2013, Bruxelles en 2014 et New York en 2015.
Jolie boutique, sobre et épurée.
Histoire des pâtisseries
Le Merveilleux est une pâtisserie dont la légèreté n’a d’égale que celle des Précieux et Extravagants du Directoire. Meringues enrobées de crème fouettée, ce sont des pâtisseries traditionnelles du Nord de la France et des Flandres. Galvaudé souvent, oublié parfois, négligé de temps en temps, Frédéric Vaucamps a su lui redonner ses lettres de noblesse en sublimant la recette dès 1985.
Le Kramiek (en flamand) est un petit pain brioché fourré de raisins secs. Il fait son apparition vers 1830 en Wallonie et en Flandres. Cette viennoiserie traditionnelle est toujours très appréciée en Belgique et dans le nord de la France notamment. Elle endosse diverses appellations : brioche, pain brioché, gâteau tartine ou encore craquelin. Frédéric Vaucamps s’amuse avec ce produit en le dotant de différentes saveurs pour plus de fantaisie.
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La marque de fabrique
Spectacle visuel et olfactif, les Merveilleux sont fabriqués devant le client, dans chaque magasin. La qualité du produit est la clef du succès des pâtisseries de la marque. Aussi un soin particulier est-il apporté à la recherche de chacun des composants des créations. Fidèle, Frédéric Vaucamps travaille depuis toujours avec les mêmes fournisseurs.
Artisan avant tout, Frédéric aime le travail autour de produits qu’il s’amuse à décliner en saveurs, substances et couleurs.
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Y a pas, ces Merveilleux sont délicieux, légers et gourmands à la fois. Ils existent en trois tailles. Un petit et un grand pour le format individuel et un grand à partager. L’accueil est juste parfait.
Demain matin je dois retourner faire quelques photos de ponts (oui encore). Je vais évidemment passer devant chez Fred. Ce serait très impoli de ne pas entrer saluer l’équipe et goûter le Kramiek.
Bouh !!! Je suis passée moultes fois devant cette pâtisserie… mais comme je ne suis pas bec sucré, j’ai renoncé à goûter à ses Merveilleux.
J’aurais dû quand même !
Mer-veil-leux !! C’est quand j’ai vu les gâteaux que j’ai reconnu l’endroit ! Moi qui adore les maisons à colombages de la rue François Miron, on ne peut pas passer à côté sans remarquer les pâtissiers à l’œuvre (et puis les files d’attente à l’intérieur !). Merci pour ce tout dernier dessert, de bons souvenirs de balades dans le Marais. 🙂
Bouh !!! Je suis passée moultes fois devant cette pâtisserie… mais comme je ne suis pas bec sucré, j’ai renoncé à goûter à ses Merveilleux.
J’aurais dû quand même !
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Ah oui, c’est dommage. Si tu as l’occasion à nouveau n’hésite pas. Le petit format est parfait si tu n’es pas trop bec à chuc.
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Mer-veil-leux !! C’est quand j’ai vu les gâteaux que j’ai reconnu l’endroit ! Moi qui adore les maisons à colombages de la rue François Miron, on ne peut pas passer à côté sans remarquer les pâtissiers à l’œuvre (et puis les files d’attente à l’intérieur !). Merci pour ce tout dernier dessert, de bons souvenirs de balades dans le Marais. 🙂
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Oh la la quand j’ai vu la vitrine, me suis dit « Faut que je goûte! Faut que j’en parle pour le rdv #EnFranceAussi » Tu vois, je me suis sacrifiée.
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Il est temps d’aller tester!
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Tu as jusqu’à ce soir minuit. 😉
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