« Mais les femmes, on a droit à quoi nous les femmes? A part à avoir honte du corps qu’on nous a donné… »Extrait de la pièce La folle et inconvenante Histoire des femmes-Scène 3-Le Moyen Age-Personnage Hildegarde.
@chloénicosia
A travers un livre d’histoire légué par sa grand-mère décédée, Sacha raconte l’Histoire avec un grand H des femmes de la préhistoire à nos jours. Cette histoire habilement mise aux oubliettes, effacée, gommée comme si rien n’avait jamais existé, jamais été créé ou vécu par les femmes. Les personnages incarnées par Diane Prost prennent vie et témoignent à tour de rôles, faisant écho aux souvenirs et rancœurs passées de son personnage.
De la Préhistoire jusqu’au XXIème siècle, elle donne la parole à des personnages féminins, réels ou fictifs, hétérosexuels ou homosexuels. Ces figures féminines vont avec un engagement féroce et beaucoup d’humour être les témoins de cette grande histoire oubliée des femmes, leur histoire.
Diane Prost ouvre pour nous ce livre d’Histoire si particulier et si riche. L’occasion de remettre les pendules à l’heure et nous faire un vivre un moment intense. Voilà un spectacle incroyable mené avec une énergie folle.
Un spectacle puissant
C’est aussi drôle qu’émouvant, instructif qu’engagé. Un spectacle puissant et utile. Utile à tous, femmes, hommes hétéros ou homos, jeunes ou vieux. C’est une fresque de femmes anonymes ou célèbres de toute beauté. Les époques défilent sous nos yeux avec toujours le même constat. Vêtue d’une simple tunique l’artiste d’un talent exceptionnel endosse tous les costumes. Elle est vraiment fabuleuse, aussi jolie que barrée. Elle ne s’arrête jamais ou si peu. La folle et inconvenant Histoire des femmes, est un spectacle tout en finesse, intelligent qui nous ouvre les yeux. Il donne la parole à ces femmes et ressort ces histoires de femmes mises aux oubliettes. De la femme du néolithique à celle des années 50′, de Colette à Olympe de Gouges, de Jeanne d’Arc qui a osé porter l’habille d’homme à la femme du moyen âge, elles sont toutes là. Interprétées avec un immense talent par Diane Frost. Les vérités sont dites, on prend une sacrée claque et on rit énormément.
@chloénicosia
L’équipe artistique
Diane Prost celle qui a osé ouvrir le livre de l’Histoire des femmes. De toutes les femmes. Formée au métier de comédienne au Cours Florent, puis au sein de la Compagnie Avril Enchanté où elle découvre la technique de Meisner et la méthode Stanislavski. Diane a commencé ses recherches autour de l’homosexualité féminine à travers l’histoire en 2017. Elle avait envie de connaitre les différentes façons dont elle avait été perçue et de comprendre la haine qu’elle avait pu susciter. Au fur et à mesure de ses recherches, elle s’est rendue compte, que d’une, les relations homosexuelles féminines étaient largement oubliées dans l’histoire et de deux, même lorsqu’elle dirigeait la recherche directement sur les femmes homosexuelles, elle se retrouvait vite à cours d’informations car dans « femme homosexuelle », il y a le mot « femme ». Et apparemment quel gros mot. De là est né l’envie de parler de celles dont on ne parle pas. C’est alors que le travail d’écriture a commencé, pour enfin dévoiler le long et laborieux chemin des femmes, nous dirons même pire, et des femmes lesbiennes. « La femme est un roman terrible dont vous n’avez pas osé lire la première page » Journal « La femme de France » Août 1879
Laura Léonidramaturge et scénariste.
Elle a écrit occasionnellement pour le service culturel du journal L’Humanité. Ses premiers textes pour le théâtre, « Tenir debout » et « Au milieu des hommes », ont été créés en 2013 et 2014 à Paris, au Guichet Montparnasse et au Théâtre de la Bastille. Des extraits des « Saintes écorchures » ont été joués durant le festival « Les Moulins à Paroles » en 2014. « Anatomie d’une absence » et « Les Saintes Ecorchures » sont éditées par Les Cahiers de l’Egaré. Ces cinq textes ont fait l’objet de nombreuses lectures à Paris et Marseille et de nombreux.ses metteur.se.s en scène ont manifesté de l’intérêt pour ses écrits et suivent son travail de près. Elle a aussi coadapté « Hypo », roman de Christian Astolfi, en un seul en scène joué en tournée ainsi qu’au Théâtre de la Contrescarpe. En 2018, elle termine « Ailleurs qu’en été », sa sixième pièce. Elle a cofondé en 2015 à Paris le collectif La Coopérative Contemporaine et en 2018 le label de direction artistique Les Charmeurs d’abeilles. Depuis 2016, elle a écrit plusieurs scénarios de court-métrages, mini-séries, web-séries, qui suscitent actuellement l’intérêt de réalisateur.rice.s, comédien.ne.s ou producteur.rice.s. Elle est également script doctor. « C’est grand comme un pays une femme qui n’a pas peur de vous » Laura Léoni
Laetitia GONZALBES Metteuse en scène
Laetitia exerce un temps les métiers de danseuse puis comédienne, puis se consacre à partir de 2014 exclusivement à l’écriture et la mise en scène.
Elle a écrit et mis en scène Kuwa na kichwa, un conte musical jeune public sur l’écologie joué au Vingtième Théâtre. Ce premier spectacle a été repris pour la création d’un opéra pour enfants en collaboration avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Elle a écrit et réalisé le docu-fiction Lulu et les valeurs de la République dans le cadre d’un appel à projet de la Ville de Paris. Elle dirige l’équipe pédagogique de la Compagnie Kabuki pour des créations pluridisciplinaires de formes courtes et longues dans le cadre d’actions culturelles menées par la Compagnie. « Les rois justes ne veulent point d’esclaves » Olympe de Gouges »
quelle excellente idée! En souhaitant une belle route à ce spectacle!
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ça a l’air d’une belle pièce en effet!
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Elle est extra. Je te conseille vivement d’y aller.
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Un vrai coup de cœur.
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